Une tartine de cresson contre Tricatel
Publié le 2 Décembre 2007
Depuis quelques semaines, les émissions sur l'alimentation fleurissent. Est-ce dû à l'approche des Fêtes ? A chaque fois, je me fais avoir : je regarde et je m'énèrve... Soit parce que l'industrialisation alimentaire y est montrée sous son côté le plus sombre, soit parce que le message sur l'alimentation me semble faussé.
Je ne compte plus le nombre de fois où sont présentés des "consommateurs types", des gens comme vous et moi donc, qui se plaignent du prix de la nourriture, Oh comme ça coûte cher de manger, tout en remplissant leur caddie de plats-tout-prêt ("convenience food" pour les plus branchés, cassoulet en boîte pour les autres), de soupes-en-berlingots et de petits-gâteaux-industriels-sur-emballés... Ben tu m'étonnes ! Consommer des fruits et des légumes, préparer des repas à base d'aliments de base ? Oui mais... on n'a pas le temps de cuisiner, rétorquent-ils. Et voilà le retour des deux clichés habituels : bien manger coûte cher et prends du temps. Tiens, tiens, ce n'était pas contre cette idée-là justement que nous avions décidé de lancer ce blog de recettes rapides, faciles et pas chères ?
Je ne compte plus le nombre de fois où sont présentés des "consommateurs types", des gens comme vous et moi donc, qui se plaignent du prix de la nourriture, Oh comme ça coûte cher de manger, tout en remplissant leur caddie de plats-tout-prêt ("convenience food" pour les plus branchés, cassoulet en boîte pour les autres), de soupes-en-berlingots et de petits-gâteaux-industriels-sur-emballés... Ben tu m'étonnes ! Consommer des fruits et des légumes, préparer des repas à base d'aliments de base ? Oui mais... on n'a pas le temps de cuisiner, rétorquent-ils. Et voilà le retour des deux clichés habituels : bien manger coûte cher et prends du temps. Tiens, tiens, ce n'était pas contre cette idée-là justement que nous avions décidé de lancer ce blog de recettes rapides, faciles et pas chères ?
D'un autre côté, les journalistes commencent aussi à s'inquiéter de l'uniformisation et de la perte de goût induite par la consommation quotidienne de produits industrialisés, bourrés de sel, de sucre et d'arômes artificiels. A tel point que certains ne font déjà plus la distinction entre le "fait maison" et ce qui sort d'usine... Nous en avions déjà un peu parlé lors de l'enquête sur les purées en flocon réalisée par A bon entendeur. Les mises en garde contre les colorants, les conservateurs et autres arômes artificiels, omniprésents, commencent enfin également à se faire entendre. Encore faudra-t-il que l'avertissement soit pris au sérieux.
La solution ? Ne pas se laisser avoir par la pub et son insidieux message : "Achetez tout prêt, vous n'avez de toute façon pas le temps de cuisiner puisque c'est très compliqué et très long. Et comme ça, vous aurez plus de temps pour... regarder encore plus de pubs à la télé !". Caricatural, vraiment ? Juste pour rigoler (jaune), prenez le temps de décrypter les publicités alimentaires qui passent aux heures des repas. C'est édifiant.
Alors pour le coup, voici une petite recette rapide, pas chère, et qui ne manque pas de goût.
Quand j'étais à l'école enfantine (l'équivalent de la maternelle), ma maîtresse d'école s'appelait Catherine. Je me souviens très exactement d'un jour où nous avions fait un petit-déjeuner en classe. Pour cela, nous avions planté du cresson sur le rebord de la fenêtre, sur un peu de ouate humidifiée. Rien n'était plus magique que de voir ces petites graines pousser et de pouvoir, quelques jours plus tard, les déguster sur une tartine au goût unique.

J'ai ressorti il y a peu mon germoir à graines, une boîte en plastique brun moche, mais qui coûte trois francs six sous à peine et qui permet au miracle d'opérer sans aucun effort. Oh, il y a plein de graines à faire germer, des fameux haricots mungo aux mélanges d'alfalfa, de moutarde, de roquette, de radis... Délicieuses et pleines d'éléments précieux pour la santé (vitamines, minéraux,...), à parsemer dans une salade, sur une soupe ou dans un sandwich, pour égayer un peu la grisaille hivernale. Mais ma préférée reste la pousse de cresson qui, grâce à cette incroyable faculté mémorielle de l'odorat et du goût, me projette à chaque fois dans cette petite salle de classe, il y a bientôt 25 ans de cela.
Il suffit donc d'acheter des graines de cresson et de le faire pousser soit dans un germoir, soit sur un peu d'ouate humidifiée. Après quelques jours seulement, les pousses seront prêtes à être dégustées, entières ou coupées à la racine, comme vous préférez.
Tartinez une tranche de bon pain avec du beurre (salé, yum !) ou du fromage frais, et répartissez les pousses dessus.

Les autres Ras le blog de La Cuisine des Frangines.
La solution ? Ne pas se laisser avoir par la pub et son insidieux message : "Achetez tout prêt, vous n'avez de toute façon pas le temps de cuisiner puisque c'est très compliqué et très long. Et comme ça, vous aurez plus de temps pour... regarder encore plus de pubs à la télé !". Caricatural, vraiment ? Juste pour rigoler (jaune), prenez le temps de décrypter les publicités alimentaires qui passent aux heures des repas. C'est édifiant.
Alors pour le coup, voici une petite recette rapide, pas chère, et qui ne manque pas de goût.
Quand j'étais à l'école enfantine (l'équivalent de la maternelle), ma maîtresse d'école s'appelait Catherine. Je me souviens très exactement d'un jour où nous avions fait un petit-déjeuner en classe. Pour cela, nous avions planté du cresson sur le rebord de la fenêtre, sur un peu de ouate humidifiée. Rien n'était plus magique que de voir ces petites graines pousser et de pouvoir, quelques jours plus tard, les déguster sur une tartine au goût unique.
J'ai ressorti il y a peu mon germoir à graines, une boîte en plastique brun moche, mais qui coûte trois francs six sous à peine et qui permet au miracle d'opérer sans aucun effort. Oh, il y a plein de graines à faire germer, des fameux haricots mungo aux mélanges d'alfalfa, de moutarde, de roquette, de radis... Délicieuses et pleines d'éléments précieux pour la santé (vitamines, minéraux,...), à parsemer dans une salade, sur une soupe ou dans un sandwich, pour égayer un peu la grisaille hivernale. Mais ma préférée reste la pousse de cresson qui, grâce à cette incroyable faculté mémorielle de l'odorat et du goût, me projette à chaque fois dans cette petite salle de classe, il y a bientôt 25 ans de cela.
Il suffit donc d'acheter des graines de cresson et de le faire pousser soit dans un germoir, soit sur un peu d'ouate humidifiée. Après quelques jours seulement, les pousses seront prêtes à être dégustées, entières ou coupées à la racine, comme vous préférez.
Tartinez une tranche de bon pain avec du beurre (salé, yum !) ou du fromage frais, et répartissez les pousses dessus.
Ouf, c'était compliqué à préparer ! Vous avez bien mérité de la déguster, cette tartine au goût d'enfance et de nature. Au VRAI goût de cresson, de beurre et de pain. A quand du pain parfumé aux pousses de cresson ? Tiens, ça va peut-être donner des idées à l'industrie alimentaire...
Bon Appétit !
Bon Appétit !
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Cette recette et ces photos vous plaisent ? Vous voulez les utiliser ou les citer ? Merci de respecter les conditions de mise à disposition.